Toutes les propositions des autorités ont passé la rampe lundi sans opposition ni discussion
58 personnes, soit 4,56 pour cent des ayants droit, ont pris part lundi à l’assemblée dite des comptes, que présidait Pierre-Michael Kleiner. Ce dernier se réjouissait de cette rencontre en présentiel, tandis qu’en l’absence d’Alexandra Buraglio, une secrétaire extraordinaire officiait en la personne de Muriel Quadranti.
Ce Législatif se déroulait dans une ambiance très positive, les ayants droit approuvant tous les objets, à l’heure même où les footballeurs helvétiques prenaient le pas une première fois sur leurs contradicteurs gaulois.
Lion d’Or : sans un pli
Après modification de l’ordre du jour pour une question pratique, on se penchait sur le crédit supplémentaire demandé pour la réfection de la place du Lion d’Or, à La Heutte. Yann Rindlisbacher, du bureau ATB, soulignait que le projet n’a changé en rien, par rapport à celui que l’assemblée du 22 juin 2020 a approuvé. Il rappelait de quoi se composent les 75 000 francs demandés, à savoir : une vingtaine de milliers de francs pour couvrir les mesures de renforcement du mur, suite aux fissures profondes découvertes lors de la déconstruction ; environ 17 000 francs pour compenser la hausse des prix des matériaux, en particulier du bois et du métal, dans un marché que l’on sait particulièrement saturé en cette période « post-Covid » ; 16 000 francs qui n’avaient pas été pris en compte pour une végétalisation dense du mur, souhaitée par les habitants de La Heutte ; une marge de quelque 15 000 francs pour éviter de devoir demander une seconde fois un crédit supplémentaire en cas de nouvelle surprise ou hausse de prix ; et enfin la TVA sur tous les surcoûts.
Sans la moindre question ni opposition, l’assemblée a donc approuvé massivement ce crédit, qui s’ajoute aux 325 000 francs votés l’an dernier pour une rénovation en profondeur de cette place, la création de places de stationnement, la réfection et respectivement la construction du local de la voirie et de celui qui abritera le chauffage à distance, ainsi que l’installation de conteneurs semi-enterrés.
Le ruisseau verra le ciel en 2028
Le bureau d’ingénieurs spécialisé SD est l’auteur du grand et innovant projet en cours de Vigier, qui construit rappelons-le une station de lavage de sols unique en Europe, dans le secteur de Rondchâtel. Dans ce cadre, il a préparé également la remise à ciel ouvert du ruisseau du Châtel, ainsi que l’expliquait à l’assemblée son représentant.
Le déplacement d’un ruisseau est de la compétence exclusive de la commune, quand bien même tous les frais y relatifs seront supportés par Vigier.
Et l’ingénieur de souligner que la réalisation de cette mesure écologique n’interviendra qu’en 2028, car elle dépend directement aussi des travaux d’assainissement de l’autoroute, dont les eaux de surfaces aboutissent actuellement dans les canalisations du ruisseau.
C’est également sans opposition ni question que l’assemblée a approuvé ce projet.
Un point de vente très apprécié
Ni discussion ni opposition n0n plus à l’achat par la Commune de l’immeuble et de la parcelle occupés par le magasin Volg, pour un prix de 550 000 francs que l’administrateur des finances, Gaëtan Hirschi, qualifiait de très correct eu égard au marché immobilier actuel et au très bon entretien du bâtiment. Ce placement est d’autant plus justifié, ajoutait-il, que trop de liquidités coûtent à la Municipalité, en l’état actuel du marché des capitaux.
De surcroît, cette acquisition permettra aux autorités de garantir un point de vente apprécié au village, notamment en reconduisant le bail qui porte jusqu’en 2023.
Ces arguments avaient convaincu unanimement le Conseil municipal, ainsi que le relevait Thierry Sunier.
Une année faste
C’est évidemment à Gaëtan Hirschi qu’il revenait de présenter les comptes 2020 de la commune, lesquels ont fait l’objet déjà d’un texte détaillé voici quelque temps dans ces colonnes. Rappelons avec l’administrateur que l’excédent du compte global atteint quelque 540 000 francs, sur les 8,699 millions de revenus qui clôturent une année faste au niveau des rentrées fiscales, en particulier celles sur l’impôt des personnes physiques.
Gaëtan Hirschi rappelait les principales modifications intervenues par rapport au budget, ainsi que la diminution des investissements concrètement consentis (quelque 707 000 francs), la concrétisation de divers projets ayant été retardé notamment par la pandémie.
L’administrateur ajoutait que si l’endettement de la commune a augmenté l’an dernier, entre autres en raison des investissements pour le chauffage à distance, cela ne lui coûte rien puisqu’elle a pu emprunter à 0 pour cent.
L’assemblée n’a souhaité aucun éclaircissement avant d’approuver ces comptes, sans la moindre voix contraire.
Les écoliers le méritent
Thierry Sunier présentait ensuite la nouvelle dépense périodique soumise au Législatif pour l’engagement d’un/e travailleur/euse social/e en milieu scolaire, qui sera engagé pour les élèves de l’école secondaire du Bas-vallon. Comme pour l’école primaire de Péry-La Heutte, dont le poste de TSS a été approuvé par les urnes en décembre dernier, ce travail sera chapeauté par le SASC (Service d’action sociale Courtelary).
Thierry Sunier soulignait que la dépense effective, pour notre commune, atteindra quelque 9000 francs par an, la facture étant basée à la fois sur la population et le nombre d’élèves de Péry-La Heutte fréquentant l’ESBV. Et d’ajouter que le travail d’un TSS est nettement plus réactif et donc efficace que tous les outils actuellement à disposition en milieu scolaire.
L’assemblée n’a pas hésité à approuver cette dépense qui permet une prévention active auprès des adolescents.
Après les informations du Conseil municipal et les divers (voir ci-contre), l’assemblée était close à 21 h 30 par Pierre-Michaël Kleiner, qui présentait à tous ses meilleurs vœux de bel et reposant été. | cm