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Aux urnes le 26 juin, pour Ecologis et les Malterres

La rue des Malterres a bien besoin d’une réfection, en sous-sol comme en surface

Ainsi qu’on peut le lire dans les pages officielles de la présente publication, les ayants droit de notre commune sont conviés aux urnes le dimanche 26 juin prochain, pour se prononcer sur deux objets qui dépassent la compétence de l’Assemblée, car impliquant des montants d’investissements supérieurs à un million de francs.

 

Jusqu’à l’éclairage

Le premier objet, à savoir un crédit d’investissement de 1,1 million de francs, est destiné à la réfection totale de la rue des Malterres (centre de Péry, entre la rue du Crêt et la rue de la Gare). L’intégralité de la rue est concernée.

Cette chaussée est actuellement en mauvais état, son revêtement et ses dépotoirs compris. De surcroît, l’éclairage public n’y répond plus ni aux normes en vigueur, ni aux exigences de l’Office des ponts et chaussées, tandis que diverses portions de canalisations communales et autres chambres de contrôles sont défectueuses.

 

Des coûts conséquents

C’est au niveau de l’alimentation en eau potable que les problèmes sont les plus parlants financièrement : le réseau datant des années 1930, de nombreuses réparations coûteuses y sont régulièrement nécessaires. Ces cinq dernières années, il a fallu remédier à pas moins de six fuites, dont celles de 2020 et de 2021 ont induit des frais considérables.

Ces constatations et expériences malheureuses ont conduit le Conseil municipal à prévoir une réfection totale de la rue, coffre, revêtement, dépotoirs et candélabres confondus.

Les travaux sur la chaussée (longue de 300 mètres et représentant une surface de 1400 mètres carrés) sont devisés à près de 550 000 francs, les canalisations à quelque 250 000 francs et la réfection de la conduite d’alimentation en eau potable à pas loin de 300 000 francs.

 

Le renchérissement surveillé de près !

Ces travaux sont prévus normalement entre l’automne prochain et la fin de 2023. Cependant, constatant que certains matériaux renchérissent de manière exorbitante, même parfois entre la commande et la livraison, le Conseil municipal ne lancera ce chantier que si la hausse des prix est « raisonnable ».

Dans le cas contraire, et afin de ne pas gaspiller les deniers publics, il retiendra d’une année le début du chantier, afin de maintenir la facture finale dans un cadre supportable.

 

Pour préserver la capacité d’amortissement

Le second objet consiste en un montant d’un million de francs exactement, que le Conseil municipal souhaite voir prêté par la commune à la Ecologis SA, la société qui exploite les chauffages à distance de la commune. Une société dont on rappellera que la Municipalité est actionnaire pour 50 pour cent, les deux bourgeoisies locale pour 25 pour cent chacune.

Ce nouveau prêt porterait à 1,5 millions de francs exactement le total prêté par la commune à Ecologis.

L’Exécutif souligne quatre faits importants :

  • tout d’abord, au vu de sa bonne situation financière, la Municipalité peut sans problème se permettre un tel prêt
  • ensuite, la Municipalité obtient des conditions d’intérêts très favorables, qui ne sont pas accessibles à la SA, et cela peut donc permettre à cette dernière de substantielles économies
  • le besoin de nouveau prêt est dû au gros et réjouissant succès remporté par le Càd de La Heutte, où une deuxième chaudière a dû être commandée
  • enfin, les intérêts liés à ce prêt seront refacturés intégralement à Ecologis SA.

En consentant ce prêt sans danger pour elle, la Municipalité préservera donc la pleine capacité d’amortissement d’Ecologis. Une capacité estimée aujourd’hui à 100 000 francs par année.

 

Recommandations

Le Conseil municipal recommande à l’électorat d’approuver ces deux objets, qui permettront d’une part de maintenir la valeur de nos infrastructures, d’autre part de soutenir une installation basée sur l’énergie renouvelable. | cm