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Les autorités souhaitent pouvoir garantir un service de vente local

Le Conseil municipal propose aux citoyens d’acquérir ce bâtiment, qui sera bientôt vendu, afin d’y faire perdurer un commerce d’alimentation et de biens de consommation courante

Un ordre du jour assez bref mais intéressant, pour l’assemblée municipale du 28 juin prochain à Péry

 

Les citoyennes et citoyens de la commune sont invités, dans une dizaine de jours, à l’assemblée municipale dite des comptes, qui se déroulera au Centre communal de Péry, à 20 h tapantes. On y entrera immédiatement dans le vif du sujet, le dernier procès-verbal en date ayant été approuvé l’an dernier par les urnes.

 

Un exercice positif

Les comptes 2020 de la commune, qui ont fait l’objet d’une présentation importante dans ces colonnes (édition du 4 juin 2021), révèlent rappelons-le la bonne santé des finances locales. Ainsi le compte global boucle-t-il sur un excédent de revenus de l’ordre de 540 000 francs, soit une amélioration de plus de 660 000 francs par rapport aux prévisions. De bonnes surprises, notamment fiscales, expliquent cette embellie.

Péry-La Heutte possède désormais une fortune de près de 7 millions de francs, qui lui permet de voir venir sans grande inquiétude les effets potentiels de la crise sanitaire.

Lea autorités et l’administrateur des finances, Gaëtan Hirschi, présenteront les détails de ces comptes et répondront aux éventuels interrogations des ayants droit.

 

Une amélioration écologique qui ne nous coûtera rien

L’assemblée se penchera ensuite sur un crédit d’investissement de 250 000 francs, destiné à la mise à ciel ouvert du ruisseau de Châtel, à Rondchâtel. Un crédit certes, mais sans que la commune n’aie à dépenser un seul franc : l’entreprise Vigier assumera l’entier des coûts, dans le cadre de son projet de construction d’une usine de lavage de sols, dont le chantier a débuté officiellement le 26 mai dernier, sous l’égide de la toute nouvelle société intitulée VITO Recycling.

Une convention a été signée entre la Commune et Vigier, qui stipule noir sur blanc que la première ne paiera strictement rien pour cet objet.

La législation en vigueur, quant à l’aménagement des eaux, exige cependant que la Municipalité officie en tant que maître d’ouvrage et demande, dans ce sens, l’approbation formelle de ses ayants droit.

Ecologiquement, cette remise à ciel ouvert sera évidemment précieuse.

 

Pas de spéculation…

Au troisième point de l’ordre du jour, le Conseil municipal propose à ses citoyens d’approuver l’achat, par la commune, du bâtiment et de la parcelle qui abritent actuellement le commerce Volg, ceci pour un prix global de 550 000 francs.

Qu’on ne s’y trompe pas : les autorités locales ne démontrent là aucune visée spéculative ou autre souhait d’expansion immobilière. L’idée de cette acquisition fait suite à la volonté exprimée par la propriétaire actuelle, une habitante de Saint-Imier, de se défaire rapidement de son bien.

La personne en question met en effet en vente la parcelle de 1160 mètres carrés, comprenant un bâtiment de 626 m2 (auquel s’ajoutent des locaux en sous-sol) et une place en dur de 534 m2. Le terrain déborde de l’immeuble, sur deux mètres à l’Est, sur 5-6 mètres à l’Ouest.

Depuis de très nombreuses années, ce site abrite un commerce de détail très apprécié par la population.

 

… mais une garantie pour tous

L’inéluctable vente de ce bien ne cassera certes pas le bail signé avec Volg et portant jusqu’au 30 avril 2023. Mais par la suite, le/la nouveau/nouvelle propriétaire pourrait afficher des velléités spéculatives et mettre en péril la présence dans notre commune d’un tel commerce. Commerce dont on soulignera qu’il assume également les prestations de La Poste à Péry-la Heutte.

L’achat du bien, par la Municipalité, permettrait aux autorités de s’engager pour que soit maintenu, en plein centre de Péry, un magasin d’alimentation et de biens courants, quelle que soit son enseigne.

Les élus sont d’autant plus favorables à cette acquisition que le prix demandé pourra être amorti, par les locations encaissées, en 25 ans au grand maximum.

 

Une surprise et des matériaux qui augmentent

Plus avant, l’assemblée se prononcera sur un supplément de 75 000 francs, demandé pour la réfection et le réaménagement de la place du Lion d’or, à La Heutte, projet dont le crédit initial global, accepté par les urnes voici une année, se montait à 325 000 francs.

Le chantier avance bien, les entreprises engagées respectent le calendrier et le cadre financier de leurs mandats. Cependant, une surprise les attendait en démontant le bâtiment d’origine : elle a pris la forme de fissures notables, jusque-là invisibles, dans le mur qui doit soutenir les places de parc de la rue du Collège. Pour des questions de sécurité et de durabilité, des mesures de renforcement sont indispensables, qui sont devisées à quelque 20 000 francs.

Par ailleurs, les matériaux utilisés sur ce chantier ont subi ces derniers mois des augmentations de prix importantes, induisant des surcoûts de 10 000 francs sur le bois de charpente et de 7000 francs sur les armatures métalliques.

 

Des plantations durables

A ces augmentations de coûts s’ajoutent d’une estimation trop modeste pour les plantations, par le bureau ATB ; celles-ci coûteront en effet à peu près 16 000 francs de plus que le poste budgété. On se souvient que les participants à l’assemblée d’information préalable, en mars 2020, s’étaient massivement prononcé pour une végétalisation du mur, plutôt qu’une fresque ; cette végétalisation s’opérant aussi bien par le haut que par le bas, pour un rendu optimal, le nombre de plants est plus élevé que prévu.

De surcroît, les autorités ont exigé, pour d’évidentes questions d’écologie et de durabilité, la plantation d’espèces indigènes produites en Suisse, certes plus onéreuses mais de bien meilleure qualité.

En ajoutant la TVA sur les surcoûts, estimée à quelque 5000 francs, et un montant de 15 000 francs pour les potentiels imprévus à venir, on aboutit au crédit supplémentaire de 75 000 francs que le Conseil municipal demande aux ayants droit d’approuver.

 

Au secondaire comme au primaire

En tant que dernier objet soumis à l’assemblée, avant les traditionnelles informations du Conseil municipal et le point des divers et imprévus, on se prononcera le 28 juin sur une dépense périodique globale de 31 600 francs pour un poste à environ 27 pour cent de travailleur social en milieu scolaire à l’Ecole secondaire du Bas-Vallon (ESBV, Corgémont). La part de Péry-La Heutte, qui est évidemment calculée en fonction des élèves provenant de la commune, dépasserait à peine 9000 francs, si l’on s’en tient à la répartition de l’année scolaire qui s’achève.

On rappellera que la population de Péry-La Heutte a accepté par les urnes, en décembre dernier, la création d’un tel poste pour l’école primaire locale. Une création placée sous la direction du SASC (Service d’action sociale Courtelary), comme c’est le cas en ce qui concerne le niveau secondaire.

Le travail social en milieu scolaire permet d’exercer une prévention efficace auprès de nos plus jeunes concitoyens et donc d’apporter un soutien rapide à tous les enfants et adolescents qui en ont besoin.

 

Avec papiers svpl

On n’oubliera pas que les cartes de légitimation ne sont plus adressées aux ayants droit. Conséquemment, une pièce d’identité pourra être demandée, afin de garantir la validité des votes. Les participants à cette assemblée du 28 juin sont donc invités à se munir de papiers.

Par ailleurs, on n’0mettra ni de porter un masque de protection, ni de se désinfecter les mains à l’entrée de la salle. | cm