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Vigier améliore sans cesse ses performances environnementales

Parallèlement à la construction de la station de lavage de sols la plus moderne d’Europe, qu’elle a conçue avec son partenaire Toggenburger AG sous la bannière VITO Recycling, l’entreprise Vigier Ciment ne cesse de travailler à améliorer ses performances en termes d’environnement. 

 

Emissions très contrôlées

Les chiffres présentés lors de la dernière séance des riverains, tenue à la veille de l’été passé, ont révélé notamment de nouvelles diminutions des émissions produites par la cheminée du four.

Dans cette cheminée, les manches du tube ont tous été remplacées ces dernières années ; en conséquence, le taux de 2020 est particulièrement bas en matière d’émissions de poussières : 2,2 mg/Nm3, alors que l’Opair (Ordonnance sur la protection de l’air) en autorise jusqu’à 20 mg/Nm3.

Vigier a fait encore plus fort dans le domaine du dioxyde de souffre (SO2), avec une moyenne 2020 de 10 mg/Nm3, alors que la limite légale est fixée à 500 mg/Nm3.

Très légèrement supérieures à celles de 2019, les émissions de NOx (oxydes d’azote) ont atteint une moyenne de 314 mg/Nm3 ; celle-ci demeure cependant clairement inférieure à la norme légale de 500 mg/Nm3.

 

Recherches continuelles

Limités par l’OPair à un maximum de 80 mg/Nm3, les composés organiques volatils (COV) ont atteint une moyenne annuelle de 64,5 à la sortie du four. Une valeur supérieure à celles des année précédentes et liée directement à la qualité du matériau extrait de la carrière actuelle. Vigier se préoccupe de cette question, qui planche sur toutes les solutions envisageables pour limiter ces émissions. L’entreprise est consciente qu’elle devra investir un jour ou l’autre dans la postcombustion, laquelle permettra notamment de transformer les COV en CO2.

Mais voici de la musique d’avenir, liée notamment aux avancées technologiques attendues dans le domaine du recyclage du CO2.

 

Combustibles : une performance exceptionnelle

Au bénéfice de l’environnement toujours, Vigier a réalisé une performance remarquable l’an dernier, en alimentant son four avec 95,2 pour cent de combustibles de substitution, dont un tiers de bois neutre en CO2. En 2020 toujours, la moyenne nationale des cimentiers suisses stagnait, dans ce domaine, à 69 %.

On soulignera ici que 2 à 3 pour cent du combustible demeurera toujours de l’huile légère, qui est indispensable pour chaque démarrage du four.

Les émissions nettes de CO2 dans l’atmosphère ont pour leur part continué à diminuer l’an dernier chez Vigier, pour s’établir à une moyenne de 418 kg par tonne de ciment produit.

« Il reste encore beaucoup à faire, mais nous visons toujours la neutralité carbone dans les deux à trois prochaines décennies », souligne le directeur Olivier Barbery.

 

Immissions : des pics étrangers à Vigier

Sur la période concernée, les mesures d’immissions (concentration des polluants dans l’air ambiant) sont également rassurantes.  Les six postes collectant les poussières ont enregistré des résultats clairement en-deçà des limites fixées par l’OPair. Les contrôles effectués en permanence dans l’entreprise permettent d’ailleurs d’affirmer que la cause des quelques pics enregistrés dans notre secteur de mesures doit être recherchée hors de notre Commune et donc ailleurs que dans notre industrie phare.

Avec 175 ppm (partie par million par volume) de poussières récoltées en moyenne d’août à décembre 2020, la valeur limite de 200 ppm n’était clairement pas atteinte. Et l’amélioration s’est poursuivie sur les trois premiers mois de 2021, avec une valeur de 136 ppm.

On rappellera à ce sujet que la nouvelle halle de stockage, qui permet de diminuer nettement les transports de matériaux, devrait réduire sensiblement encore les immissions de poussières liées à Vigier. Son impact se mesurera l’an prochain.

 

Aucune raison de s’inquiéter

Dans ces poussières, les concentrations de métaux lourds ne sont pas davantage inquiétantes.

La présence de zinc, très homogène, demeure clairement inférieure à la valeur limite. Un pic a été constaté en décembre pour le cadmium, pic qui n’a cependant pas atteint la limite légale.

Pour ce qui concerne le cuivre, une concentration un peu plus importante a été mesurée en juillet 2020, sans aucune explication plausible chez Vigier ; les valeurs sont redevenues rapidement à la normale, durant toute la période concernée.

Pour le plomb, on a constaté un pic à fin décembre-début janvier, mais la concentration est continuellement demeurée inférieure à la valeur limite.

Rien à signaler au niveau du thallium, dont les concentrations étaient indétectables, mais un pic a été enregistré en janvier pour le mercure. Des contrôles sévères chez Vigier, y compris dans le clinker, permettent d’affirmer qu’un événement régional s’est très probablement produit, qui est lui aussi étranger aux activités industrielles locales. | cm