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Droit de réponse : la Municipalité répond aux critiques (JdJ du 09.01.2024)

La dénonciation déposée l’an dernier contre les autorités a été classée sans suite par la Préfecture du Jura bernois

Une tempête dans un verre d’eau

Le Conseil municipal entend ici démentir des accusations infondées, qui ont été proférées à son encontre dans l’article paru le 22 décembre dernier dans le Journal du Jura, sous le titre Un licenciement qui repose des questions dérangeantes.

Cette publication ayant été relayée sur les réseaux sociaux, l’Exécutif local estime judicieux de clarifier la situation dans ces Avis officiels également.

 

Un divorce justifié

Cet article s’appuyait sur un seul fait avéré, à savoir la convention de séparation conclue le 18 décembre dernier entre l’Exécutif local, qui avait préalablement consulté son avocat conseil, et Thierry Sunier, secrétaire municipal.

Cette convention stipule en particulier que le susnommé cesse immédiatement toute activité au sein de l’administration locale. Elle ajoute que les deux parties respectent une parfaite confidentialité quant à ce document. Raison pour laquelle le Conseil municipal n’a pas communiqué à ce sujet, ni sur le site internet de la commune ni dans les colonnes de notre organe officiel.

Puisque le quotidien biennois a rendu l’« affaire » publique, précisons que Thierry Sunier n’a commis aucune erreur ni aucun manquement dans l’accomplissement de ses tâches.

Les raisons de son départ se trouvent dans son comportement personnel uniquement.

 

Mal réchauffé…

Le reste de cet article était fait essentiellement d’éléments réchauffés. Or si certains repas sont encore meilleurs après une deuxième cuisson, ce n’est pas le cas ici…

Tout d’abord, le divorce entre le nouveau secrétaire et la Municipalité n’est aucunement imputable à la gouvernance de la commune.

« C’était couru d’avance que cette nomination ne fonctionnerait pas » : cette allégation, relayée par le Journal du Jura, est parfaitement déplacée, sauf si son auteur/e avait connaissance de faits ignorés aussi bien par l’Exécutif que par la population (laquelle, rappelons-le, avait réélu Thierry Sunier à la fonction de conseiller municipal, en décembre 2022).

La confiance en cette personne était donc non seulement le fait de ses collègues à l’Exécutif, mais également de nombreux habitant/es.

 

Une dénonciation classée sans suite

A l’exception de cette séparation entre un employé et ses employeurs, il n’y a rien de négatif à signaler au sein de notre Municipalité.

Important : contrairement à ce que laisse entendre le même article, la Préfecture du Jura bernois a classé sans suite la dénonciation dont avaient fait l’objet les autorités communales, de la part de Nelly Schindelholz. Sans suite et en précisant que les événements dénoncés n’ont eu aucune portée négative envers des tiers.

Madame la préfète invite le Conseil municipal à veiller au respect des processus et des délais dans tous les domaines de la gestion de la commune, ce dont ce dernier a pris acte. Elle conclut cependant que l’ouverture d’une enquête n’est pas justifiée, étant entendu que l’administration régulière de la commune n’est ni troublée, ni sérieusement compromise, ni contraire aux règlements communaux.

 

Les intérêts immédiatement facturés

L’Oacot (Office des affaires communales et de l’organisation du territoire), qui s’est penché sur le volet financier de la dénonciation, relève dans sa réponse datée du 14 décembre dernier, que les autorités ont en effet accordé un prêt à la Société anonyme du chauffage à distance, sans que cela ait été décidé par l’organe compétent. L’office souligne que le Conseil municipal a pris cette décision en raison des prévisibles fortes hausses de prix des matériaux et du besoin de liquidités immédiat de ladite SA, dont la commune est actionnaire principale.

Une telle situation ne doit pas se reproduire, souligne l’Oacot, non sans préciser que dans le cas particulier, cette manière de faire n’a aucunement impacté les finances de la commune. Contrairement aux accusations portées, les intérêts du prêt ont en effet été pleinement et immédiatement facturés à la SA du chauffage à distance. | cm